Jean-Michel Leclerc, La survivance, l’intelligible et l’éphémère dans la matérialité : Les Sessions de la Paix
Du 15 janvier au 21 février 2015

Photo : Paul Litherland, permission de l'artiste
[In French]
Pour son exposition solo Les Sessions de la Paix, présentée au Centre CLARK l’hiver dernier, Jean-Michel Leclerc s’est engagé dans un combat contre l’invisible en employant les richesses de la matière. C’est en dépoussiérant de vieux documents, la plupart issus de fonds d’archives montréalais, que Leclerc, au nom des victimes de l’inquisition de La Cour des Sessions de la Paix (Québec, 1764-19881 1 -
Plamondon, J. (2013). Capsule historique : Cour du Québec. Les juges de la paix dans le système judiciaire québécois. Tribunaux judiciaires du Québec. Récupéré le 17 avril 2015 de http://www.tribunaux.qc.ca/c-quebec/25ans/CapsuleHistoireCQ25ans_6.pdf Les juges de la Paix étant des citoyens élus par le lieutenant-gouverneur, possédaient le pouvoir de se prononcer sur des « actes d’accusation » transgressant le code criminel, législation qui en certaines circonstances s’avérait discriminatoire.), insuffle une deuxième vie aux oubliés par le temps. Leclerc éveille les souvenirs enfouis de la ville de Montréal. Il représente ce qui n’est pas ou plus visible et interroge les mécanismes historiographiques de la société afin de déjouer le récit dominant construit selon des normes contraignantes.
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